Parce qu’un grand amour ne meurt jamais
Roman agréé par la réunion des musées nationaux
La guerre de cent ans et la peste ravagent le royaume des lys. Au lendemain du traité de Troyes qui cède la couronne de France au roi Henri VI d'Angleterre, l'avenir semble compromis pour le jeune « roi de Bourges », futur Charles VII. Cependant Yolande d'Aragon, la belle-mère du roi, en a décidé autrement ! On la dit plus puissante que le pape, et sa détermination pour que l'Histoire ne retienne que « Charles, le victorieux » rend la cour du roi tout aussi dangereuse que les champs de bataille. L'intrigue, le mensonge, le poison, le meurtre, et, parfois même, la séduction, balayeront bien des destinées, y compris parmi les plus prometteuses.
Sur fond de fresque historique, ce roman mêle le souffle de l'épopée à celui de la passion. Un amour si sublime que seul un chef-d'oeuvre capable de traverser les siècles peut en témoigner : celui de la tapisserie de « la dame à la licorne » et plus particulièrement « A mon seul désir ».
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CHAPITRE PREMIER
LE PARI
Nous sommes à la fin du XIVe siècle, commença le compagnon de la jeune femme. Le roi d’alors, âgé d’une vingtaine d’années, s’appelait Charles VI. Il tenait de son père Charles V, dit le sage, un nez pointu, des lèvres minces et une belle prestance.
Cependant cette fière allure paraissait bien pâle comparée à celle de son jeune frère Louis, duc de Touraine et futur duc d’Orléans, de trois ans son cadet. Ce prince, à l’esprit brillant, à l’âme intrépide et au bras déjà valeureux, semblait paré de tous les dons, hormis la sagesse. Il ne pensait qu’à jouir intensément de tous les plaisirs terrestres sans jamais craindre les conséquences de ses actes.
Par un jour glacial de l’hiver 1389, tous deux chevauchaient à la tête d’une petite troupe de soldats et de courtisans. Ils remontaient du Languedoc vers Paris après une étape à Bar-sur-Seine. Devant eux la neige recouvrait les chemins tandis que la glace emprisonnait les branches d’arbres dans une gaine étincelante sous les rayons du soleil. Malgré le froid, l’enthousiasme du roi ne se démentait pas.
Jusqu’à présent, Charles avait montré une grande habileté pour asseoir sa souveraineté et contenter son peuple. Il exultait.
Reçu en triomphateur en Avignon, grâce à sa promesse de conduire le pape Clément VII sur le trône de Saint-Pierre, laissé vacant après le décès d’Urbain VI, il avait remédié à la mainmise de ses trois oncles, Louis d’Anjou, Jean de Berry et Philippe de Bourgogne, sur le royaume.
Il n’avait que douze ans à la mort de son père Charles V. Profitant de l’aubaine, ses oncles avaient alors accaparé le pouvoir.
Aujourd’hui, Dieu avait rappelé Anjou. Louis, le fils de ce dernier, comptait désormais parmi les fidèles vassaux de Charles.
Berry ne lui nuirait plus. La population du Languedoc, ne pouvant plus supporter les exactions de son duc, avait appelé le roi à son secours et l’avait accueilli en sauveur. Charles VI avait rétabli l’ordre dans cette province de façon expéditive. À la vue de son commissaire se consumant sur le bûcher, le duc de Berry avait montré une grande coopération, allant même jusqu’à remercier obséquieusement Charles VI de sa clémence à son endroit. Cette action valut au roi de France le nom de Charles « le bien aimé ».
Restait Philippe le Hardi, le puissant duc de Bourgogne, encore auréolé de son glorieux combat aux côtés de son père, à l’âge de quatorze ans. Heureusement, fort occupé par son vaste duché, il ne représentait, pour l’heure, aucune menace précise.
« Je te trouve bien silencieux ! remarqua Louis. À quoi penses-tu ? Ou bien à qui ? À ta jeune et belle épouse Isabeau ou à une autre de nos conquêtes ? »
Mes propres citations dans ce roman
- Les femmes? Ce sont elles qui mènent le monde. Elles enfantent, elles tissent leur toile et le cas échéant, elles coupent le fil.
- Les femmes ne nous laissent que l'illusion de décider.
- L'homme tout comme le métal est susceptible d'amélioration à force de travail sur lui-même.
- L'honnête citoyen ferme toujours sa fenêtre au malheur des autres de peur qu'il n'entre chez lui.
- Lorsqu'on tente d'enfouir le passé, celui-ci resurgit toujours.
- La précipitation est ennemie de la victoire.
- L'âme est un fruit mûri au soleil de la souffrance.
- Les instincts les plus primaires se révèlent lorsqu'ils sont investis d'un pouvoir, aussi insignifiant soit-il.
- Les grandes joies flattent la vanité, tandis que les grandes douleurs sont toujours humbles.
- Il n'est pire supplice que d'assister au bonheur d'autrui pour celui qui en est privé.
- L'orgueil est ce que la mort emporte en premier.
- La prospérité profite au peuple jamais la guerre. Rien ne vaut un bon traité.
- La beauté est affaire de mode et de jeunesse, seul le charme la rend intemporelle.
La belle à la licorne dans Sucy Info
On trouve dans ce roman, intrigues, mensonges, poisons, meurtres mais aussi parfois la séduction qui balayeront bien des destinées….
La belle à la licorne dans Saint Maur Magazine
Une histoire d’amour qui sert de fil conducteur à tout le roman
La belle à la licorne dans Le Généraliste
Cette épopée est aussi une belle histoire d'amour brisée…
- Passionnée d'histoire médiévale, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage. Je peux même avouer que je l'ai dévoré. Il est accessible à tous. J'ai trouvé que l'histoire est très bien organisée. Le mélange Histoire/Roman est une réussite. Je vous félicite pour nous avoir livré un superbe roman et pour tout le temps passé dans les recherches historiques. J'attends avec impatience de lire « L'épervier du roi ». Bravo et merci.
O. M.
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- Le texte est vivant. On voit évoluer les personnages. Les batailles sont saisissantes de réalisme, le maniement des armes me fait croire que vous avez pratiqué l'escrime. Les caractères des personnages, leurs intrigues donnent du souffle à cette période et à votre livre. Intrigues politiques et matrimoniales m' ont éclairée et animé ma lecture. Par les dialogues brefs j 'entends leurs voix, comme Jeanne. Seul regret, celui de ne pas voir leurs visages. Vous avez là, à mon avis, matière à un scénario de film, ou de feuilleton, comme celui de la Reine Margot ou du Malingot. Réalité historique ou roman qu' importe, le suspense demeure jusqu' à la fin. Heureuse d' apprendre que le pape Martin V fût à la base de la cessation du schisme entre Rome et Avignon, Car Martin V est un Colonna. Je vais enjoliver l' histoire familiale pour mes petits enfants! Avec mes remerciements pour ce tableau animé du Moyen Age, trés amicalement.
Marie-Claude L.
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- C'est un roman facile à lire et j'ai ressenti une grande fluidité dans la lecture. Malgré de nombreux personnages et malgré les nombreux faits historiques, nous nous baladons dans l'histoire romanesque sans se perdre. Ce roman est à conseiller pour son histoire et par la fluidité de l'écriture. En plus si vous aimez les faits historiques de cette période fort mouvementée vous serez bien servi. Dans ce roman, nous nous apercevons que l'auteur a bien pris comme cadre des faits historiques et des personnages historiques réels, ce qui me fait dire que l'auteur a dû se documenter très fortement et très sérieusement. J'ai aimé ce roman et donc je conseille de ne pas passer à côté de cette oeuvre.
JL G.
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- J'adore l'histoire en générale et bien sûr l'histoire de France – j'ai commencé le livre la Belle à la Licorne – j'adore, il est trés bien documenté – c'est vraiment très agréable à lire et cela me décontracte – bravo à vous –
D.B.
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- Je suis une lectrice passionnée de votre roman « La Belle à la licorne ». J'ai tellement aimé que j'ai même ralenti ma lecture à la fin pour faire durer encore un peu le plaisir. Félicitation pour ce très beau livre.
M. M.
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- J'ai personnellement dévoré ce livre que j'ai trouvé passionnant, dans la même lignée que les oeuvres de MM. Merle ou Naudin.
R.G.
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- Avec un soucis du détail et une magistrale documentation, dans un style pur et précis, l'auteur nous entraîne dans les couloirs et les alcôves, sur les champs de bataille ou encore dans un recoin lorsque deux puissants réalisent un tête à tête décisif. Il y décrit l'acte d'amour et celui de bravoure avec un même bonheur.
L. G.
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- Un vrai plaisir. Un magnifique roman qui me donne l'envie de relire l'Histoire de France avec un oeil neuf.
M.M.
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- Un roman qui captive le lecteur et l'interroge sur la consistance de la vérité historique. Très bien documenté, ce livre a toutes les qualités d'un roman. Il nous fait entrer dans l'intimité de grands seigneurs durant la guerre de cent ans et nous fait mesurer la minceur des évènements qui ont fait balancer la couronne ente deux princes dont le plus méritant n'était peut-être pas le vainqueur. Histoire, jusqu'où feras-tu rêver les romanciers ?
B. H.
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- Je me suis régalé. J'ai aimé le riche fond historique et la vision audacieuse du parcours de Jeanne d'Arc.
G.R.